Classe et contestation: Héritages du printemps érable

L’année 2022 marque le 10e anniversaire d’une vague de mobilisation qui a façonné l’histoire récente de la contestation au Québec et au Canada: le Printemps Érable. En 2012, des militants.es se sont opposés à l’augmentation des frais de scolarité proposée par le gouvernent libéral. Mobilisant des milliers d’étudiants.es à travers des grèves et des manifestations, le mouvement a perduré pendant plusieurs mois, variant ses formes de mobilisation pour inclure des productions artistiques, des manifestations de casseroles dans les quartiers de plusieurs villes et la création d’assemblées de démocratie participative. Pour ce panel, nous invitons des acteurs importants du mouvement afin d’entamer une conversation à propos de son legs. Quelles sont les répercussions les plus significatives des mobilisations de 2012 selon ces acteurs.rices? Quelles nouvelles perspectives ont-ils.elles par rapport au mouvement 10 ans plus tard? Ce faisant, nous souhaitons jouer le rôle de ce que Judith Taylor (2017) appelle ‘movement scribe’ – ce qu’on pourrait traduire par scribe de la mobilisation, ou graveur des mouvements – contribuant ainsi à inscrire dans les archives publiques et universitaires l’importance et le legs du Printemps Érable.

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Modérateur et Modératrice: Barry Eidlin, McGill University and Marie-Lise Drapeau-Bisson, University of Toronto

Panelists:

Dimitri Della Faille, Université du Québec en Outaouais
Jaouad Laaroussi, Université du Québec à Montréal
Camille Robert, Université du Québec à Montréal
Arnaud Theurillat-Cloutier, Collège Jean de Brébeuf